
abergel (laurent) (V.Michel/L'Equipe)
10 points sur les quatre derniers matches : Lorient capitalise en battant Reims
C'est une série qui pourrait bien compter pour le possible maintien du FC Lorient : car en battant un faible Reims grâce à l'intenable Abergel (1-0), les Merlus ont enchaîné un quatrième match sans défaite pour prendre une certaine distance sur la zone rouge.
La leçon : De précieux points pour Lorient
Unique minute d'arrêt de jeu dans cette première période entre Lorient et Reims. Alors qu'il reste une vingtaine de secondes, le ballon arrive dans les pieds de Dreyer. Une relance rapide pour tenter une dernière offensive ? Pas vraiment. Le portier des Merlus garde le cuir, attendant tranquillement que Monsieur Léonard siffle la pause. Et pas un Rémois pour venir le presser... Illustration terrible d'un premier acte très franchement en-dessous de tout au Moustoir. Heureusement, les deux entraîneurs et les vingt-deux joueurs l'ont eux-mêmes compris et sont revenus sur le pré avec d'autres intentions après la pause.
Mais il faut dire que le superbe but d'Abergel (1-0, 53e ; voir le gagnant) a aussi obligé les Champenois à passer la seconde. Sans y parvenir. Dia, deuxième meilleur buteur de Ligue 1, n'a été que rarement trouvé et les ailes rémoises ont été très décevantes (voir le perdant). Pour Reims, qui perd pour la première fois après trois sorties sans défaite, il a manqué de tout offensivement. Des carences criantes dans les trente derniers mètres, avec un mélange de déchet et de grosses difficultés à imaginer quelque chose. Accablant. Tout ça alors que Lorient n'était pas non plus une forteresse sereine. Et les entrées de Mbuku, Touré, Doumbia ou Sierhuis n'ont pas apporté la folie attendue. C'est simple : on n'a pas noté une seule action qui aurait pu faire vibrer les supporters rouge et blanc. Au contraire, on a aimé l'activité d'un remplaçant lorientais : celle de Le Fée, toujours intéressant dès lors qu'il est aligné. Si Reims a pris un petit matelas d'avance avec la zone rouge (12e, treize points de plus que Dijon, 19e), Lorient, avec sa série de trois succès et un nul, capitalise. Le DFCO est en effet à sept points désormais. C'est ce qui s'appelle se donner de l'air.
Mais il faut dire que le superbe but d'Abergel (1-0, 53e ; voir le gagnant) a aussi obligé les Champenois à passer la seconde. Sans y parvenir. Dia, deuxième meilleur buteur de Ligue 1, n'a été que rarement trouvé et les ailes rémoises ont été très décevantes (voir le perdant). Pour Reims, qui perd pour la première fois après trois sorties sans défaite, il a manqué de tout offensivement. Des carences criantes dans les trente derniers mètres, avec un mélange de déchet et de grosses difficultés à imaginer quelque chose. Accablant. Tout ça alors que Lorient n'était pas non plus une forteresse sereine. Et les entrées de Mbuku, Touré, Doumbia ou Sierhuis n'ont pas apporté la folie attendue. C'est simple : on n'a pas noté une seule action qui aurait pu faire vibrer les supporters rouge et blanc. Au contraire, on a aimé l'activité d'un remplaçant lorientais : celle de Le Fée, toujours intéressant dès lors qu'il est aligné. Si Reims a pris un petit matelas d'avance avec la zone rouge (12e, treize points de plus que Dijon, 19e), Lorient, avec sa série de trois succès et un nul, capitalise. Le DFCO est en effet à sept points désormais. C'est ce qui s'appelle se donner de l'air.
Le gagnant : Abergel, c'est béton
Décidément, le capitaine lorientais marche sur l'eau ces derniers temps. Un but et une passe décisive face au PSG, et de nouveau un pion ce samedi face à Reims. Et quel but ! Servi par une bonne passe de Gravillon, le Marseillais de naissance était libre d'ajuster une frappe. Mais encore fallait-il la fouetter et la placer hors de portée de Rajkovic comme le numéro 6 l'a fait ! Abergel est un capitaine exemplaire au coeur de la très bonne série des Lorientais. Et pour le maintien, ça pourrait bien compter.
Le perdant : Cafaro-Kutesa, les ailes coupées
Leurs successeurs en deuxième partie de match n'ont été que très peu meilleurs, oui, mais Cafaro et Kutesa ont été l'illustration des grosses difficultés rémoises du soir. Le premier nommé n'est que trop peu mordant et tranchant ces derniers temps alors qu'il est un incontournable de son entraîneur. Le second, récompensé d'une titularisation après plusieurs bonnes entrées récentes, n'a pas du tout saisi sa chance.