amavi (jordan) (F.Faugere/L'Equipe)

À lire dans FF cette semaine, Jordan Amavi : «Je suis arrivé à me faire siffler par 60 000 personnes...»

Courageusement, le défenseur de l'OM explique comment il est devenu la cible de ses supporters, comment il a traversé ce calvaire intime et comment il s'en est sorti.

Sur ses franches déclarations sur son niveau en après-match

«C’était juste que j’étais super énervé. On me pose la question et c’est sorti tout seul. Mais, parfois, ça peut être une erreur de trop dire que l’on n’est pas bien. Parce que tu entres dans un truc où tu deviens “officiellement” responsable des contre-performances. Voilà comment j’en suis arrivé à me faire siffler par 60 000 personnes au Vélodrome... Si je suis tout à fait juste, ç’a été un processus. Les supporters ont fait preuve de patience avec moi. Mais, comme je tardais à retrouver des performances décentes et que, publiquement, je faisais part de mon niveau mauvais, ils ont fini par en avoir assez. C’est comme le coach d’alors, Rudi Garcia. Au début de ma mauvaise passe, il a tempéré, il a essayé de m’aider. Mais, au bout d’un moment, il a craqué comme tout le monde. Un jour, il m’a dit cash : “Clairement, tu nous coûtes des points.”»

Sur sa sortie à la mi-temps face à Rennes en septembre 2019

«Là, j’ai touché le fond. J’étais au bord des larmes, sincèrement. Les nerfs lâchaient, avec cette question : “Comment j’ai fait pour en arriver là ?” Je ne me reconnaissais plus. Je ne pouvais pas tomber plus bas. Avant même de toucher le ballon, je me faisais siffler... On ne me donnait même plus la chance de faire mon match, on me condamnait d’office.»

Sur son avenir

«Il y a plusieurs envies. Je suis très bien à Marseille. Mais on ne sait pas de quoi demain est fait. Donc, je ne sais pas vraiment. Peut-être que je ne serai plus ici. On va voir comment tout cela avance.»

D.A.

Retrouvez l'intégralité de l'interview de Jordan Amavi dans le procahin numéro de France Football disponible en kiosques dès mardi mais aussi ici, en numérique dès lundi à 18 heures.