koscielny (laurent) (A. Reau/L'Equipe)

À lire dans France Football l'interview de Laurent Koscielny (Bordeaux) : «Pour l'instant, je profite»

Ancien capitaine d'Arsenal et ex-cadre de l'équipe de France, Laurent Koscielny a retrouvé le calme et l'anonymat du côté de Bordeaux, où il continue de savourer ses dernières années de footballeur. Le choix réfléchi d'un homme apaisé. Extraits.

Bordeaux

«Ici, à Bordeaux, tout est réuni pour que je puisse m'épanouir sur le terrain, pour que ma famille puisse être heureuse, mes proches également, puisqu'on est à seulement deux heures de chez mes parents. Si tout le monde est heureux, tout va bien. Pour l'instant, je suis très heureux sur le terrain avec ce groupe-là. Il est sain, travailleur. Ça faisait longtemps que je n'avais pas retrouvé cette atmosphère. Les mecs ne se prennent pas la tête, ils bossent bien, sont solidaires. Si un ne joue pas trop, on lui remonte le moral.»

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La notoriété

«Je n'ai jamais recherché la lumière, ni jamais cherché à me mettre en avant. Depuis le début, j'essaye de protéger ma vie privée. J'en parle très peu, je suis très peu sur les réseaux sociaux. Il existe aussi une séparation entre le footballeur et l'homme. Je préfère protéger les miens comme ça. Ici, je suis un peu moins sur le devant de la scène, mais je me sens très bien.»

La Premier League

«L'Angleterre, c'est le Championnat le plus regardé au monde, le Championnat où l'on trouve les meilleurs joueurs au monde. En termes d'intensité, de duels, de qualité, c'est clair que c'est l'endroit où tous les joueurs veulent évoluer. J'en ai profité pendant neuf ans. Après, j'ai eu ma blessure (rupture du tendon d'Achille, le 3 mai 2018) qui a fait que je voulais aussi profiter de ma carrière sans m'user mentalement et physiquement. Parce que le Championnat anglais demande énormément d'exigence. Il n'y a aucun match facile. Retrouver le rythme d'une rencontre par semaine, c'était aussi important pour mon physique.»

La Coupe du monde 2018

«C'est une cicatrice qui restera là toute ma vie, mais avec le recul et le deuil que j'ai fait sur cet événement, je n'ai aucun souci pour en parler. Je n'ai pas le choix, il faut avancer. La vie n'est pas toujours droite. Il y a des hauts et des bas. Quand c'est haut, c'est bien, c'est facile. Tout vous réussit, mais quand on est sur la pente descendante, c'est là qu'on voit les personnes qui ont du caractère.»

La retraite

«À 35 ans, si je n'y pensais pas, ce ne serait pas normal. J'y pense. Dans ma tête, j'ai des petites idées pour la suite. J'ai déjà commencé à réfléchir à mon après-carrière. C'est compliqué, on peut avoir des idées aujourd'hui, d'autres après. Mais je ne sais pas quand je vais arrêter. Dans un an, deux ans, trois ans. Pour l'instant, je suis très heureux sur le terrain avec ce groupe-là.»

Olivier Bossard

Retrouvez l'interview de Laurent Koscielny dans le nouveau numéro exceptionnel de France Football, en kiosque mardi ou ici en version numérique.