À lire dans France Football : l'Olympique Saumur ivre de joie avant son huitième de finale de Coupe de France

On a rencontré des amateurs heureux, ce qui par les temps d'épidémie qui courent, se fait forcément rare. Forts d'un parcours somme toute à leur portée avec ce qu'il faut de chance pour passer par un trou de souris dès le cinquième tour et un 32e de finale disputé entre amateurs, Covid oblige, les Saumurois goûtent avec délice une aventure qui ne leur est jamais arrivée. Deux fois, l'Olympique Saumur a atteint les 16es de finale par le passé, contre Nantes en 2005 et Rennes en 2010, mais les 8es, c'est une grande première !

L'occasion rêvée pour découvrir un club au relationnel poussé avec le SCO Angers à quelques kilomètres de là, sur la Loire, entraîné par un ancien Angevin justement, Julien Sourice, 37 ans, adoré de ses joueurs, un capitaine gardien de but, Anthony Dauvergne, formé au PSG, aujourd'hui courtier d'assurance et une présidence en plein changement, le tout au sein de confortables installations. Mais une saison et une Coupe de France en plein Covid, c’est compliqué. De multiples reports en matches sans spectateurs ni buvette ni recette mais avec une manne financière fournie par la FFF, il a fallu jongler et rester prêt à toute éventualité.

Il est aussi beaucoup et forcément question de cela dans un reportage qui renoue avec le plaisir des choses simples dans le foot que la Coupe de France permet toujours d'exhumer quand les professionnels tirent la couverture médiatique à eux. Pour l'Olympique, c'est une joie presque enfantine que d'accueillir Toulouse et ses joueurs qui travaillent tous les jours, sauront goûter leur plaisir, sans arrière-pensée. Vivifiant.