
Benoît Costil (Bordeaux) au sujet de King Street : « Je pense qu'ils en avaient plein le cul et qu'ils sont partis »
Si son entraîneur, Jean-Louis Gasset, ne s'est pas trop mouillé, Benoît Costil, le gardien et capitaine des Girondins, a eu des mots forts sur la crise que traverse le club, après la claque à Lorient (1-4), ce dimanche.
Benoît Costil (gardien et capitaine des Girondins, battus par Lorient) : « (Sur le match) On s'est tués sur la totalité de la première période, en étant défaillants partout. Défensivement, offensivement, avec le ballon... (Sur le stage) C'était une solution pour se retrouver, entre nous et avec des anciens. Maintenant, il y a la vérité du match.
(Sur le désengagement de King Street) Il est difficile de mesurer l'impact de l'annonce. On l'a appris en arrivant à Lorient, avant le repas (jeudi soir). Je m'attendais à beaucoup de choses, sauf à ça. Ce ne sont jamais des situations anodines et faciles à vivre. Il y avait déjà eu beaucoup d'interrogations, mais, là, évidemment que ça n'aide pas. Mais on est aussi fautifs sur le terrain. En temps normal, c'est sûr qu'il vaut mieux avoir un environnement favorable. J'imagine que c'est le cas ici, à Lorient. C'est plus compliqué pour nous.
« Je ne connais pas ces gens, je ne les ai jamais vus, je ne leur ai jamais parl?
Sur King Street
(Sur la gestion de la crise) Je ne connais pas ces gens (de King Street), je ne les ai jamais vus, je ne leur ai jamais parlé. Je pense qu'ils en avaient plein le cul et qu'ils sont partis. Après, je ne connais pas tous les tenants et aboutissants. (Relancé sur la réaction du groupe) On ne va pas sauter au plafond, forcément. Ce sont des choses qui nous perturbent et nous inquiètent. Ce n'est pas anodin. Vous imaginez bien notre état d'esprit... Mais, le plus important, c'est le club. Nous (les joueurs et leur avenir), ce n'est pas un problème. On doit faire en sorte que Bordeaux soit en Ligue 1 la saison prochaine. »