On a aimé...
Ce Savanier qui a refait le coup à l’OL
Cette année, l’OL aura encaissé quatre buts contre le MHSC. Avec, à chaque fois, Téji Savanier à l’origine. Après son doublé au match aller, le milieu de terrain a planté un nouveau pion au Groupama Stadium. Profitant d’un centre parfait de Delort pour placer sa tête au cœur de la surface. En forme physique, il a rayonné au cœur du jeu et a incarné la maîtrise technique de l’entrejeu héraultais. En seconde période, il a poussé Lopes à la faute sur un coup franc puissant. Vraie bête noire.
Thomasson, l’homme des derbys
Le premier but qu’il a inscrit dans le derby face à Metz est un copier-coller de celui qu’il avait marqué à l’aller, pour arracher le nul dans cette même affiche (2-2, le 13 décembre dernier). Non content d’avoir scoré deux fois lors des deux derniers affrontements en Ligue 1 entre le RCSA et le FCM, l’ancien Nantais y est cette fois allé de son doublé. D’un bon enchaînement technique, d’abord, puis d’une tête rageuse. Le tout pour mieux permettre à son club de mettre un terme à une série de onze (!) rencontres sans succès face à Metz (victoire 1-2) et de se donner de l’air en bas de tableau. Une bien belle façon de (définitivement) rentrer dans le cœur des fans strasbourgeois et de confirmer son statut : celui de valeur sûre de notre Championnat. Si lui et ses coéquipiers maintiennent cet état d’esprit, l’objectif maintien devrait se rapprocher plutôt rapidement.
Ce mordant des Crocos
Le virage est violent. Une épingle bien abrupte se profile devant le Nîmes Olympique. Et dans cette première chicane vers le maintien en Ligue 1, les Gardois s’y sont pris comme des pilotes aguerris. Dans un duel au couteau sur la pelouse de Dijon, les ouailles de Pascal Plancque n’ont pas tremblé. Face à des Bourguignons toujours plus proche de rejoindre le deuxième échelon, les Crocos sont repartis avec les trois points et une fin de match en boulet de canon. Ce premier obstacle n’est pourtant qu’infime. Derrière, Nîmes va se coltiner la réception de Bordeaux et surtout, son match en retard face à Lorient et un autre duel contre un prétendant à la descente, le FC Nantes. A l’aube de ce calendrier infernal, les Nîmois ont su contrôler leurs émotions et leur influx nerveux. Qu’en sera-t-il à la fin de ce marathon pour garder son ticket en Ligue 1 ?
Moffi qui n’en finit pas de planter
Arrivé de Courtrai à la toute fin du mercato estival, Terem Moffi n’avait marqué qu’un but lors de ses 11 premières sorties avec Lorient. Mais depuis Noël, le Nigérian est totalement incandescent. Déjà buteur décisif contre le PSG fin janvier, il a signé un doublé décisif à Monaco ce dimanche pour maintenir l’excellente dynamique lorientaise. Ses septièmes et huitièmes buts sur les neuf derniers matches des Merlus. Si Lorient tient tête aux gros et est sorti de la zone rouge, c’est d’abord grâce à son buteur de 21 ans.
On n'a pas aimé...
Cette horrible première période entre Bordeaux-Marseille
On en a vu des purges mais alors celle-là… Si la rencontre s’est «animée» avec les deux cartons rouges marseillais, l’opposition entre girondins et phocéens a été d’une tristesse accablante dans le premier acte. D’un côté, Bordeaux a bien tenté des choses mais sans avoir le peps nécessaire pour faire mal à l’OM. De l’autre, des joueurs incapables d’enchaîner trois passes à la suite avec une pelletée de duels perdus et d’approximations techniques indignes d’un club de l’élite en France. Ce summum de nullité s’est achevé avec zéro tir cadré et l’assurance pour les amoureux de ne pas avoir loupé grand-chose pour la Saint-Valentin.
Ce PSG coupé en deux pendant une bonne vingtaine de minutes
A ne surtout pas reproduire mardi face au Barça. Après une première période bien maîtrisée, le PSG s’est totalement sabordé dans son entame de deuxième avec un changement de système en 4-4-2. Avec un Marquinhos fébrile, un Julian Draxler incapable de faire les efforts défensifs et des joueurs offensifs rechignant à l’effort, le Paris Saint-Germain s’est retrouvé en bien mauvaise posture pendant une bonne vingtaine de minutes. Subissant totalement les vagues niçoises, les hommes de Mauricio Pochettino auraient pu s’en mordre les doigts mais le talent des Parisiens a fait le reste. Il ne faudra en aucun cas subir un tel passage à vide face à des Catalans bien plus précis…
Ce bon vieux bus des Brestois
La rencontre entre Lille et Brest avait tout pour emballer ce dimanche de Ligue 1 mais les Bretons n’en avaient cure. Regroupés à onze dans leur moitié de terrain, ils ont défendu de la première à la dernière seconde. Une attitude aux antipodes du jeu plaisant et ambitieux qu’ils proposent depuis le début de la saison. On aurait pu la comprendre s’ils avaient su jouer les transitions de manière tranchante. Mais difficile d’être convaincu par une prestation avec un seul tir cadré. Pire, les Brestois n’ont tiré au but qu’à une seule reprise en seconde période. Une sacrée purge.
Cette pelouse indigne à Angers
On savait le stade Raymond-Kopa en chantier, mais pas sa pelouse, qui ressemblait plus à un gazon de première division départementale que de Ligue 1. Voilà que les joueurs angevins et nantais ont dû revenir une bonne vingtaine d’années en arrière, lorsqu’ils jouaient en benjamins avec leur toute première équipe. Bien dégarni devant la tribune présidentielle, le terrain du SCO n’était ni beau à voir, ni agréable à pratiquer. Le moindre ballon joué au sol sautillait, provoquant à l’occasion du déchet technique : mauvais contrôles, passes imprécises. Même si les joueurs s’en sont plutôt bien sortis. En tous les cas, le jardinier va devoir dégainer la baguette magique.