Ligue 1 : grâce à Neymar et Marquinhos, le PSG se sort du piège lensois !

Dans une course au titre qui ne permettra sans doute plus aucun impair, le succès du PSG face à Lens ce samedi (2-1) comptera peut-être. Ce résultat comptait en tout cas beaucoup pour des Parisiens assez tendus, sur le terrain comme en coulisses, Leonardo répétant à la mi-temps puis après le coup de sifflet final tout le mal qu'il avait pensé de l'arbitrage de M. Brisard. Entre une équipe apparue émoussée mercredi face à Manchester City (1-2) et une autre qui sort tout juste d'un "cluster", le rythme n'a pas toujours été très soutenu, ce qui n'a pas empêché les intentions. Les Sang et Or ne sont pas reniés au Parc des Princes, affichant leurs intentions joueuses dans leur camp comme aux abords de la surface adverse. C'est ce qui leur a permis de signer une brillante saison, mais leurs quelques imprécisions leur ont coûté cher ce samedi. Tout en se montrant plus patient que flamboyant, le PSG a réussi plusieurs séquences de pressing haut, la troisième permettant même à Neymar d'ouvrir le score sur une passe en retrait involontaire de Facundo Medina (1-0, 33e).

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Plutôt en jambes, le Brésilien aurait pu signer une sublime passe décisive sur une remise de la tête en première intention vers Pablo Sarabia (39e), mais l'Espagnol a buté sur un Wuilker Farinez déjà décisif un quart d'heure plus tôt sur une tête de Danilo Pereira (24e). En face, les hommes de Franck Haise n'ont jamais renoncé, procurant quelques frayeurs à la défense parisienne en fin de première période, sur des occasions du duo Kalimuendo-Clauss (42e), puis de Seko Fofana (44e). «Il faut jouer avec plus d'intensité», notait d'ailleurs un Julian Draxler conscient du danger à la pause au micro de Canal Plus. Il n'a ni été écouté, ni vraiment montré l'exemple, mais le milieu allemand a été soulagé lorsque Marquinhos a donné de l'air au PSG, d'une tête parfaitement décroisée sur un corner de Neymar (2-0, 59e).

Joie de courte durée pour Mauricio Pochettino et ses ouailles, naïfs dans les couloirs et qui permettaient à Jonathan Clauss d'adresser un centre décisif vers Arnaud Kalimuendo, dont la reprise acrobatique a atterri sur Ignatius Ganago, serein à la conclusion (2-1, 61e). Malgré le sang neuf apporté devant (entrées de Kakuta, Ganago et Mauricio), les Nordistes n'ont pas pu renverser leur adversaire, et ont même été sauvés par le poteau sur un coup franc de Neymar (67e). Tendus donc, mais plutôt appliqués avec le ballon, les Parisiens ont tenu bon, marquant même un nouveau but par Mauro Icardi, finalement refusé pour une position de hors-jeu de son passeur, Marco Verratti (83e). Les voilà tout de même de nouveau aux commandes de la Ligue 1, en attendant la réponse de Lille, qui reçoit Nice dans la soirée.

Sur la réserve mercredi face à la défense de Manchester City, Neymar avait remis de l'essence pour ce rendez-vous capital en Championnat. Sans son compère Kylian Mbappé, forfait, le numéro 10 du PSG a enfilé le costume de playmaker, sans superflu durant une majeure partie de la rencontre. Adroit sur coups de pied arrêtés et dans l'orientation, l'ancien Barcelonais n'a pu compter sur des partenaires offensifs suffisamment inspirés, mais son but opportuniste (33e) puis sa passe décisive pour Marquinhos (59e) sont venus récompensés un match de patron. Et ce même s'il est apparu de plus en plus frustré par les décisions arbitrales en sa défaveur, notamment une intervention en retard de Jonathan Clauss non sanctionnée à l'entrée de la surface (90e).

Le défenseur argentin ne gardera pas un souvenir impérissable de son excursion dans la capitale. Pressé à 25 mètres de son but et coupable sur l'ouverture du score adverse à la demi-heure de jeu, Facundo Medina a été nettement dominé par Marquinhos sur le second but du PSG. D'autant plus frustrant qu'il était passé tout près de dévier un coup franc vicieux de Jonathan Clauss en début de partie (18e). Il a un peu allégé la note en ne perdant pas ses bonnes intentions, et en signant un retour déterminant devant Julian Draxler (71e).