Soccer Football - Champions League - Round of 16 Second Leg - Real Madrid v Atalanta - Estadio Alfredo Di Stefano, Madrid, Spain - March 16, 2021 Real Madrid's Karim Benzema celebrates scoring their first goal REUTERS/Juan Medina (Reuters)

Ligue des champions : Avec le 70e but de Karim Benzema, le Real Madrid élimine l'Atalanta et file en quarts de finale

Vainqueur 1-0 en Italie à l'aller, le Real Madrid, sous pression dans la première demi-heure, a ensuite aisément dominé l'Atalanta. Notamment avec un but de Benzema sur un cadeau de Sportiello. Succès 3-1 et qualification pour les quarts pour Zidane et ses troupes.

La leçon : le Real retrouve les quarts

Ces deux dernières saisons, le Real Madrid avait subi une élimination prématurée dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, d'abord face à l'Ajax Amsterdam (2-1, 1-4) puis contre Manchester City (1-2, 1-2). Le point commun ? L'absence pour suspension du capitaine Sergio Ramos lors du match retour, encore plus préjudiciable le soir du naufrage de Raphaël Varane chez les Mancuniens. Le défenseur espagnol (34 ans) était bien là ce mardi soir et lorsqu'il a fallu transformer le penalty pour donner deux buts d'avance, c'est tout naturellement qu'il s'est présenté, pour inscrire le 101e but de sa carrière madrilène (2-0, 60e). La messe était dite. Et malgré la magnifique réduction du score de Luis Muriel sur coup franc (2-1, 82e), le Real a placé un dernier contre avec un Lucas Vazquez en mode mobylette pour décaler Marco Asensio, buteur sur son premier ballon, d'un tir au ras du poteau (3-1, 83e). L'Atalanta, surprise de la dernière édition, ne reviendra pas en quarts de finale, une sanction logique après une performance défensive confondante de naïveté.

L'entame des Italiens était pourtant encourageante, Robin Gosens reprenant un centre de Muriel pour le premier tir cadré de la rencontre (2e). Grâce à son pressing tout-terrain, obligeant Thibaut Courtois à renvoyer directement en touche (19e), la Dea gênait la première relance de la Maison Blanche. Ce qui forçait Karim Benzema à souvent redescendre chercher les ballons et à évoluer donc plus bas. Ce qui n'empêchait pas le Français d'effacer trois joueurs bergamasques d'un sublime enchaînement technique le long de la ligne de touche (28e). La rencontre basculait finalement cinq minutes plus tard lorsque le gardien italien Marco Sportiello ratait totalement sa relance. Le ballon revenait aux vingt mètres sur Luka Modric qui s'avançait et, tout en sérénité, décalait Benzema, plein de sang-froid pour conclure d'un tir placé au ras du poteau droit (1-0, 34e). Son compère de l'attaque Vinicius Junior se mettait à son niveau, redoublant d'accélérations fatales. Après avoir frôlé le poteau d'un pointu consécutif à un festival à l'entrée de la surface, le Brésilien, opportuniste après une passe manquée du rentrant Josip Ilicic, accélérait et obtenait un penalty, après le double accrochage de Rafael Toloi (59e). Une nouvelle erreur individuelle qui scellait le destin de l'Atalanta, après le penalty transformé par Ramos. Le Real, vainqueur de la compétition les trois dernières fois où il a atteint les quarts (2016, 2017, 2018), peut de nouveau rêver à l'échelle européenne.

Le gagnant : Benzema dans tous les bons coups

Sauveur régulier du Real Madrid en Liga, le Français continue d'être décisif en Ligue des champions. Intenable, comme l'évoquent ses 52 courses à haute intensité dans la rencontre, le joueur formé à l'OL s'est offert son 70e but dans la compétition. Le voilà désormais à une longueur de la légende madrilène Raùl (71 buts), prêt à le dépasser lors du prochain tour. Il aurait déjà pu l'égaler sur une reprise de la tête repoussée par le poteau, alors qu'il était au départ de l'action (68e).

Le perdant : Sportiello les a plombés

L'Atalanta Bergame avait plutôt bien démarré son quart de finale retour et semblait capable de renverser la situation après sa défaite 1-0 en Italie. Mais elle a été plombée par la relance totalement ratée du portier italien, plein axe vers Luka Modric, précipitant la chute de son équipe. Également pas impérial sur le penalty de Ramos, sa main n'étant pas assez ferme pour suffisamment repousser le ballon. Le symbole d'une Dea qui a payé pour apprendre dans ce huitième de finale.