clement (jeremy) bayal sall (moustapha) ruffier (stephane) briand (jimmy) (A.Martin/L'Equipe)
Mon match de légende : Saint-Etienne - Lyon 2013, «Jimmy Briand, idole pour toujours»
Dans le cadre du Top 50 des matches de légende à retrouver dans le nouveau numéro de France Football, nous vous avons invités à nous raconter VOTRE soirée inoubliable. Nouvel épisode avec l'incroyable derby Saint-Etienne - Lyon en 2013.
Le Graal pour un supporter lyonnais de longue date, c'est sans aucun doute une victoire dans le derby et, cerise sur le gâteau, quand celle-ci a lieu à Geoffroy-Guichard et qu'on a la chance d'y assister. Et il est toujours difficile d'obtenir des places tant l'engouement est grand pour le plus chaud derby de l'hexagone.
Bien qu'ayant connu deux OL-ASSE à Gerland (un triste 0-0 en 1992 et un pétillant 4-0 qui aurait pu être également ce match inoubliable pour moi), je n'avais pas encore eu le privilège de vivre un tel événement à l'extérieur et. Sauf que le Préfet de la Loire prononce l'interdiction de déplacement des supporters lyonnais pour ce 107e derby. Mais sans doute touché par la grâce, deux jours avant le match, les choses s'accélèrent et se bousculent pour moi quand un "ami" (entre guillemets car il est supporter stéphanois) m'annonce qu'il a des places mais qu'une personne devant l'accompagner a un empêchement et me propose de la remplacer. Alléluia !
Quand Joël Bats accroche une écharpe lyonnaise à l'échauffement... (A.Martin/L'Equipe)
Je saute sur l'occasion et, même si un peu frustré de ne pas pouvoir afficher mes couleurs, je garde néanmoins sous mon blouson un t-shirt estampillé OL au moment de rentrer dans le stade. Tellement heureux d'avoir eu cette place inespérée, je n'avais pas remarqué son emplacement : rang 11, très proche du terrain et au niveau du point de corner. Je m'en contente bien évidemment en me disant néanmoins que si les actions ont lieu vers l'autre but, on ne sera pas si bien placés...
Ce soir de novembre 2016, Joël Bats a eu l'idée d'accrocher une écharpe des Bad Gones devant le kop stéphanois et également devant nous. Avant que Jimmy Briand ne devienne pour toujours mon idole en marquant le but victorieux à la 92e minute devant moi qui n'aurais jamais dû être là et qui opportuniste, et qui a ce soir-là, vécu la plus grande émotion de supporter lyonnais. Un rêve éveillé, tout simplement !
Thierry Desjours
Thierry Desjours
Ce soir-là, j'ai vécu la plus grande émotion de supporter lyonnais. Un rêve éveillé, tout simplement !
Les épisodes précédents :
-Strasbourg-Lyon 2018 et «le coup franc mythique» de Dimitri Liénard
-Algérie-Sénégal 2019, «la liesse totale»
-«France-RFA 82 au milieu des supporters allemands»
-«France-Paraguay 98 dans un train et sans son»
-Le Havre-Mulhouse 1985, «la magie du football»
-«PSG-Barça 95 avec les supporters catalans»
-France-Angleterre 2004, «à deux minutes de la fin, j'ai plié le drapeau»
-Séville 82, «au firmament de ma mémoire de fan de foot»
-ASSE-Lens 85, «notre équation du bonheur»
-Dijon-Nancy 2017, ce «magnifique cadeau»
-Barça-Metz 84, «l'oreille aplatie contre l'oreiller»