Myziane Maolida (Nice) : «J'essaie juste d'être honnête et sincère»
Avec l'étiquette centre de formation de l'OL et celle de l'attaquant du futur, Myziane Maolida a mis le temps pour s'installer en Ligue 1. Aujourd'hui de mieux en mieux à l'OGC Nice, le joueur de 22 ans aborde avec franchise les épreuves et les différents changements sur la route de la réussite.
Où se situe le déclic ?
Le but de @MyzianeMaolida à Lorient #FCLOGCN pic.twitter.com/X9VqyrTh6H
— OGC Nice (@ogcnice) March 15, 2021
«J'ai fait en sorte de pouvoir être fort»
Sur qui parvient-on alors à se reposer au coeur de ces difficultés ?
«Ce n'est qu'un début. Ce n'est vraiment qu'un début. Je dois faire beaucoup plus. On va dire que, comme vous avez dit, je vois le bout du tunnel.»
«Quand tu n'es pas blessé, il y a des choses que tu négliges»
1er entraînement ??? pour Myziane Maolida #IssaNissa pic.twitter.com/0pAclcasWA
— OGC Nice (@ogcnice) August 14, 2018
Vous venez d'enchaîner cinq titularisations de suite en L1. Cela ne vous était pas arrivé depuis plus de deux ans et votre arrivée à Nice pour 10 millions d'euros. Quand vous faites un bilan, est-ce allé un peu trop vite pour vous à cette époque ?
«Je n'avais pas conscience des exigences du monde professionnel. Le professionnalisme dans sa globalité. Ça m'a fait défaut. C'est le résumé de mon arrivée et de mes débuts à Nice.»
«Mon modèle, c'était Thierry Henry, je voulais faire comme lui»
A ce moment, on est évidemment très loin du 92, de votre enfance...
Vous aviez imaginé l'échec dans le foot pendant cette adolescence ?
Cela aurait été quoi si le foot professionnel s'était refusé à vous ?
«J'étais un tueur quand j'étais petit. Je ne suis pas un buteur fou, mais, à l'école de foot, en U13, U14 et surtout U15, j'ai toujours marqué des buts.»
«Ma mère me disait : "Myziane, ne lâche pas, tu as le talent"»
Vous souvenez-vous de votre départ pour Lyon en 2004 alors que vous aviez 15 ans ?
«J'essayais de me poser la question au collège : "Mais si le foot ne marche pas ?" Il n'y a jamais eu de réponse derrière ça. C'est un grand risque, mais j'ai toujours voulu ça.»
«Ma force, ce n'est pas d'être nonchalant, mais c'est d'avoir cette facilité d'être sur le terrain»
On regarde trop le paraître ?
«A moi d'être performant pour qu'on ne dise plus : "Myziane est nonchalant." Et pour qu'on voit autre chose de moi, qu'on voit mon football. J'essaie juste d'être honnête et sincère.»
«Jouer encore plus avec l'instinct»
La surexposition dans le foot, ça vous dépasse ?
Tout à l'heure, vous parliez de l'enfance heureuse, sans vice. Dans le foot pro, vous avez découvert des choses qui ne vous plaisent pas forcément ?
A 22 ans, vous sentez-vous armé de la maturité nécessaire pour avancer ?
La prochaine étape, ce serait quoi ?
Timothé Crépin Suivre @T_Crepin