
Notre onze de légende de l'Olympique de Marseille
Attention, exercice délicat : avant le Classique entre l'OM et le PSG, FF.fr s'est amusé à constituer les équipes types de tous les temps des deux formations. Voici celle de l'Olympique de Marseille.

Gardien
Fabien Barthez
La carrière du champion du monde 1998 à l'OM s'est faite en deux actes. Le premier, au milieu des années 90, de 1992 à 1995, où il a contribué à offrir à Marseille sa première étoile en 1993, contre le Milan AC. Barthez était aussi de l'aventure en 1995 en deuxième division après la relégation du club. Et puis, près de neuf ans après son départ, à la suite de ses passages à Monaco et Manchester United, il a fait son retour. Pour sa première sortie, en janvier 2004, il avait inscrit le tir au but décisif contre Strasbourg en Coupe de France. Il avait participé à la belle épopée européenne des Marseillais cette année-là. Héros malheureux contre Valence en finale de la Coupe de l'UEFA suite à son expulsion, il a marqué le Vélodrome avec plus de deux cents rencontres disputées. Sur le toit de l'Europe à seulement vingt et un ans, il demeure le meilleur gardien de l'histoire du club.
Défenseurs
Manuel Amoros, Carlos Mozer, Basile Boli et Éric Di Meco
En 1991, l'Olympique de Marseille atteignait la finale de la Coupe des clubs champions, l'ancêtre de la Ligue des champions actuelle. L'équipe s'appuyait sur une défense de fer, composée de guerriers comme Manuel Amoros, Carlos Mozer, Basile Boli et Éric Di Meco. Mais l'OM s'était incliné en finale, contre l'Etoile Rouge de Belgrade, aux tirs aux buts. Il faudra attendre deux années pour que Basile Boli et Éric Di Méco lavent l'affront, les deux seuls rescapés de l'arrière-garde de 1991. Marseille n'allait pas laisser passer sa chance face à Marco Van Basten et ses coéquipiers. Après les larmes de Basile Boli à Bari, on retenait cette fois la joie indescriptible du roc après sa tête rageuse sur le seul but de la rencontre dans le stade olympique de Munich.
Milieux
Didier Deschamps, Joseph Bonnel et Abedi Pelé
Didier Deschamps a tout connu avec l'OM. Capitaine lors du sacre européen de 1993, il a également remporté trois fois le Championnat de France. Comme pour rentrer encore plus dans la légende, en tant qu'entraîneur, il a offert au club son premier titre de champion depuis 18 ans en 2010. A l'instar de DD, Abedi Pelé a laissé son empreinte sur l'histoire du club, que ce soit par ce corner tiré à merveille pour la tête de Basile Boli mais aussi par ces trois Ballons d'Or africains remportés grâce à des performances de haute volée avec Marseille. Pour accompagner ces deux grands noms, un troisième, plus ancien. Il s'agit de Joseph Bonnel, qui s'est éteint depuis, en février dernier. Au tournant des années 70, il avait été un grand artisan du doublé Coupe-Championnat de Marseille lors de la saison 1971-1972. "Jo" était connu pour son caractère de battant, il ne lâchait jamais rien, et mettait sa hargne au service de l'équipe.
Attaquants
Jean-Pierre Papin, Gunnar Andersson et Josip Skoblar
"JPP" a eu la malchance d'être à chaque fois dans le camp des vaincus en finale de C1. D'abord, avec Marseille en 1991, puis contre Marseille en 1993, quand le Milan AC s'inclinait contre la bande à Raymond Goethals que Papin venait de quitter la saison précédente. Mais comment oublier ses heures de gloire avec l'OM ? De ses buts, on retient la beauté, la classe, mais aussi le nom, avec les fameuses papinades». Il est le deuxième meilleur buteur de l'histoire du club, derrière... Gunnar Andersson. En 250 matches, le Suédois a inscrit 194 buts, dont 169 en Championnat. Rien que ça. "Monsieur 10h10" comme il était surnommé à l'époque, a porté le maillot olympien pendant huit saisons, de 1950 à 1958. Pour compléter le trio d'attaque, il n'y avait d'autre alternative que de choisir Josip Skoblar, le Yougoslave, meilleur buteur du Championnat trois années de suite. Mais surtout, il est encore aujourd'hui le joueur ayant marqué le plus de buts dans l'élite française sur une saison régulière. "L'Aigle dalmate" avait trouvé 44 fois le chemin des filets en 1970-71... sans tirer les penalties !
Le banc : Steve Mandanda, Bernard Casoni, Larbi Benbarek, Bernard Bosquier, Franck Sauzée, Lucho Gonzalez, Roger Scotti, Roger Magnisson, Chris Waddle, Mamadou Niang, Fabrizio Ravanelli.
Jérémy Docteur (avec Johan Tabau)