Timothy Weah (Lille) : « Je ne veux pas m'arrêter l?
Timothy Weah, l'attaquant américain du LOSC, a remporté dimanche son quatrième titre de champion. Mais ceux qu'il a remportés avec le Paris-SG et le Celtic Glasgow pèsent moins lourd que celui-ci, avoue-t-il.
Champion de France en 2018 et en 2019 avec le Paris-SG, puis champion d'Écosse en 2019 avec le Celtic Glasgow, où il avait été prêté à l'intersaison, Timothy Weah a remporté son quatrième titre, dimanche avec le LOSC. « Quatre titres de champion, c'est ça oui, sourit-il. À 21 ans, ça va, mais pour les trois autres titres, je n'avais pas beaucoup joué et je ne les compte pas. Je compte celui-ci avec Lille. Mais je ne suis pas satisfait, je ne veux pas m'arrêter là. On n'a pas gagné les deux autres Coupes (Ligue Europa et Coupe de France). C'est bien de gagner la L1 mais je vise le top du top la saison prochaine. »
Papa s'est dit « très fier et content »
Il dit avoir eu au téléphone son père, George, président de la République du Liberia et ancien avant-centre du Paris-SG, avec lequel il avait été champion de France en 1994. « Il était très fier et content, comme tous les parents. J'avais déjà gagné avec Paris mais dans une vie tu dois passer des étapes. Je suis à Lille et c'est le plus important. On rentre dans l'histoire et je n'oublierai jamais ces moments. Personne n'imaginait en début de saison qu'on puisse faire ça. Je suis tellement fier d'être lillois. »
De ce week-end, il retiendra l'arrivée à l'aéroport de Lesquin, au retour d'Angers, samedi vers 4h45 du matin. Un accueil enfumé, inoubliable et interminable. « À l'aéroport, c'était un rêve. Je rêvais de vivre ça depuis que je suis tout petit. On est rentré à 6h du matin, il y avait du monde, du feu partout, c'est une famille. C'est quelque chose que je ne peux pas oublier. Tu gardes ça pour la vie. Ils étaient tous là à 6h du mat', ils tapaient sur notre car. »
« Je l'aime comme si c'était mon papa, je suis très fier d'être son joueur et fier de gagner un titre avec lui »
Et de cette saison, comme de la précédente, il dit retenir sa relation avec Christophe Galtier, son entraîneur. « Je veux le remercier, on a travaillé toute l'année. Quand j'étais blessé l'an dernier, il m'a encouragé et m'a dit qu'on finirait par faire de grandes choses ensemble. Comme on dit en anglais (il est bilingue) : ''He is a great human being'' (c'est une belle personne) et je l'aime comme si c'était mon papa, je suis très fier d'être son joueur et fier de gagner un titre avec lui. S'il veut rester au LOSC ce sera parfait. Je lui poserai la question, ne vous inquiétez pas ».