Ukraine 2013, Portugal 2016, son absence de la Coupe du monde 2018, son statut... Moussa Sissoko raconte 12 ans d'équipe de France : «J'essaie d'être un modèle»
32 ans. 68 sélections. 2 buts. 12 ans de présence à Clairefontaine. Apprécié de Didier Deschamps depuis toutes ces années, Moussa Sissoko va vivre sa troisième grande compétition avec les Bleus. Avant le coup d'envoi, l'ancien Toulousain ouvre la boîte à souvenirs, pour le meilleur et pour le pire.
«A ce moment-là, j'étais jeune, j'arrivais dans une équipe avec beaucoup de très grands joueurs. J'avais pour habitude de jouer avec eux à la PlayStation. Là, être aux côtés de joueur comme Gallas, Abidal, Henry, Anelka, Govou, Malouda... Pour moi, c'était pire qu'un rêve !»
«Le Portugal, ma performance la plus accomplie»
«On sait que beaucoup de personnes étaient un peu sceptiques par rapport à ma venue en sélection. Depuis que j'y suis, j'ai toujours donné le meilleur de moi-même, j'ai toujours répondu aux attentes du sélectionneur.»
«En 2013, des gens jetaient des cailloux sur le bus»
«Il fallait répondre sur le terrain. Tout le monde était heureux. A partir de ce moment, on a créé un autre lien avec le peuple français. L'équipe de France sortait de moments difficiles, c'était un nouveau départ.»
«Ma première grande compétition au Brésil, le pays du football»
«Peut-être que j'ai raté une Coupe du monde, mais j'allais avoir droit au bonheur avec la naissance de ma fille. C'est quelque chose qu'on ne peut remplacer par rien du tout, c'est encore mieux qu'une Coupe du monde ! Ça a été mon trophée, et je ne pouvais avoir meilleur trophée.»